Ce est un succès de librairie AMINA TALES Tome 1 – SOLEIL NOIR tend à Sellout TRES RAPIDEMENT !!
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Le soleil se meurt. Toutes les villes de la gigantesque station spatiale Eden-One sont condamnées depuis des siècles. D’étranges ombres hantent les couloirs. Refusant le programme d’euthanasie massive imposé par un pouvoir dictatorial, la famille d’Amina Tales s’est réfugiée à la périphérie de la grande roue. Mais les réserves d’énergie s’épuisent, le temps est venu de mettre fin à l’existence de la petite famille. Amina refuse de partir sans lutter, car selon une histoire racontée par son père il reste un espoir en “Dieu”, au centre du complexe spatial. La jeune fille s’accroche à cette idée impossible, face à la mort elle a désespérément besoin d’une quête. Accompagnée par son étrange ami Hybert, son aventure lui fera découvrir un monde extraordinaire ainsi que ses propres origines. Confrontée à une incroyable machination, elle comprendra pourquoi elle était la seule à pouvoir sauver Eden-One. Cette bouleversante vérité la transformera à tout jamais.
Extrait Chapitre 1 :
Amina observait le spectacle qui s’offrait à elle derrière les colossales baies vitrées de la station. Il y avait là un astre pourpre en train de mourir. Tout le monde le savait.
Ils étaient nés avec cette certitude, comme leurs parents, et les parents de leurs parents. Depuis si longtemps que la jeune fille pouvait à peine l’imaginer.
Tout était en train de mourir, le soleil, les gens, chaque chose s’éteignait à petit feu comme la flamme d’une bougie au petit matin. Pourtant non loin d’elle Paul et Catherine Tales souriaient en se tenant par la main, insouciants, presque désinvoltes. C’était incroyable, malgré le monde qui s’écroulait son père et sa mère restaient là à ne rien faire, admirant comme elle les teintes orangées qui se diffusaient dans l’espace.
— Maman, est-ce qu’on retournera un jour en ville ? Celle des manèges et des magasins, quand j’étais petite ?
— Tu sais bien qu’il n’y a plus d’énergie là-bas, il y fait encore plus sombre qu’ici… Mon ange, les manèges ne tournent plus et les boutiques sont fermées depuis longtemps… Il n’y a plus rien à y faire, répondait toujours Maman avec son petit air triste.
Puis elle se retournait vers son Père avant de le regarder longuement dans les yeux. Ils étaient comme deux amoureux au premier jour, après le premier baiser.
— Ne restons pas là trop longtemps, dit le Père, ça va être l’heure des ombres, c’est dangereux. Rentrons.
— Et si on en rencontre une en chemin ? Demanda Amina.
Papa hésita une seconde puis malgré le regard désapprobateur de sa femme il fouilla dans la poche de sa grande combinaison de travail, celle qu’il avait recommencé à mettre à cause du froid de plus en plus mordant.
— On a ça, dit-il, en montrant à Amina un long couteau de cuisine qui tenait bien en main.
Amina était impressionnée mais pas trop. Elle savait bien que son Père tentait de la rassurer mais qu’on ne pouvait rien faire contre les ombres. Elle se mit à penser à ces pauvres gens qu’ils avaient vu se faire agresser une ou deux semaines plus tôt. Ou peut-être trois semaines… Cela devenait difficile de se rendre compte du temps qui passe dans toutes ces pièces obscures et déprimantes.
C’était un couple, comme ses parents, avec un petit garçon très jeune à leur côté. Le petit gambadait à dix mètres des adultes, il était déjà trop en avant, hors de portée. Ils avaient l’air perdus, certainement à la recherche d’un nouvel abri dans l’une des salles de la périphérie. Mais soudain ils n’étaient plus que deux, le petit garçon avait disparu sans un bruit. Alors la mère s’était mise à pousser le cri le plus étrange qu’Amina ait jamais entendu, une longue plainte profonde et viscérale qui faisait froid dans le dos. Elle tombait lentement à genoux pendant que l’homme l’entourait de ses gros bras comme pour l’empêcher de se rependre par terre, de disparaître à son tour. Ils avaient pleuré tous les deux, longtemps, avant de se relever pour continuer tout simplement leur chemin avec résignation…
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